samedi 21 décembre 2013

La réalisation d'un mur chauffant à inertie.

  
  

  Présentation :


                  Il y a quelques mois nous avons entrepris d'agrendir notre maison en créant une extension.

       Cette pièce a une superficie de  22m2 au sol et fait environ 55m3 de volume, elle est construite en briques monomur de 37cm avec un sol couvert d'un isolant fibre de bois de 5cm (genre isoroof) additionnée d'un parquet massif.

       Etant donné que c'est une pièce que nous n'utiliserons pas tous les jours, nous avons opté pour un mur chauffant à inertie, quitte à compenser - lorsqu'il fait rop froid - le manque de degrés par un radiateur électrique à bain d'huile.
Pourquoi avons nous choisit un mur chauffant et non un sol chauffant, qui aurait été plus efficace et moins contraignant ?
Tout simplement parce que c'est une pièce qui peut servir à faire des exercices au sol (genre relaxation ou gym) et nous ne voulions pas avoir la désagréable sensation du carrelage froid.

                   Une précision nous sommes situées dans le sud ouest et la pièce est orienté sud-est.

  Voici les différentes étapes :

 

  Le mur chauffant :




 Mise en place d'un film mince isolant sur le mur de brique creuse.
Ce mur est un mur mitoyen qui donne sur une arrière-cuisine non chauffée.

Le plus dur dans la pose de ce type d'isolant est de ne pas enrouler l'isolant autour du foret en perçant.

 

 

 

 




Ensuite vient la pose d'une couche d'isolant en liège de 5cm d'épaisseur.
Vissé à l'aide de vis et de rondelles.






Rondelles que j'ai trouées pour pouvoir fixer le grillage (fer à beton) qui sert de support au tube.
J'ai raccordé le grillage à la terre ce qui accéssoirement permet de supprimer quelques champs magnétiques non désirés.





                                                                                                                                                                       
Voici le mur avec les 56m de tube multicouche de 18 mm de diamètre mis en place. J'ai choisi le schéma  escargot contrairement au serpentin parce que :

premièrement  il est plus facile à former (les angles sont moins prononcés)
et deuxièment pour que le chauffage se fasse uniformement car en serpentin il n'y aurait que le bas qui chaufferait et le haut serait froid.

Pour la fixation du tube j'ai utilisé du fils électrique isolé.


Puis vient la phase de "recouvrement"...

 





Dans un premier temps :
on a appliqué une barbotine comme première couche.

 


 

 

Dans un deuxième temps :
application d'un corps d'enduit en terre de 5cm d'épaisseur avec le "minimum de paille autorisé" pour qu'il soit le plus conducteur de chaleur.

                                                      

Dans un troisième temps :
on a recouvert le tout d'un
 badigeon à la chaux.

 

 

 

Le panneau solaire et ses accessoires.

 

 

 

Pour une question d'esthétisme et surtout d'encombrement j'ai choisi un panneau solaire à tubes dit "de balcon".
Ses dimensions et son poid sont  :
Hauteur 1005 mm x Largeur 2400 mm
Poids 59 kg. Facile à installer, les tubes se montent séparément après avoir posé le support.
Il est monté sans angle d'inclinaison, à la verticale  pour profiter un max du soleil d'hiver.
Un panneau photo voltaïque de 12V /50W aidé d'une batterie (pour les périodes de faibles luminosité) pilotent un régulateur et une pompe solaire tout les deux en 12V.

Le tout étant complètement autonome.



Le circulateur en 12V est de marque Laing Ecocirc D5solar a été acheté dans les 150 Euros
et le régulateur solaire en 12V aussi est de marque Solareg BASIC DC payé dans les 80 Euros.

J'ai installé une première sonde de temperature dans le panneau solaire bien sûr et  une deuxième dans le bas du mur dans un foureau en cuivre au contact du tuyau, le tout noyé dans la terre. (pour le regulateur c'est cette deuxième sonde qui gère normalement l'eau du ballon d'eau chaude).
Le foureau enduit de pâte thermique à l'intérieur me permettra de retirer la sonde si celle ci venait à rendre l'âme




Conclusion :


Le résultat est pour l'instant très satisfaisant.
J'ai pu noter ces jours ci (decembre 2013) - alors que nous avons enregistré à l’extérieur des températures assez basses - des températures intérieures d'un minimum de 16 jusqu'à 18 degrés pour les meilleurs jours,
avec une  agréable sensation de chaleur venant du mur.
L'essai pour moi est donc pour l'instant plus que concluant.




mardi 9 octobre 2012

Installation du ballon solaire ou CESI

Tout à commencé en parcourant "l'excellent" forum Apper solaire, ayant quelques connaissances de bricolage je me suis dit que je devrais y arriver. J’ai donc commencé ma prospection de matériel et je suis tombé sur une annonce sur internet me proposant un kit à assez bon prix. (environ 1500€)


La livraison s’est bien passée.
Les colis étaient complets sauf pour les tubes, malgré une super protection, par deux fois il a fallu retourner les cartons pour cause de tubes cassés.
Le vendeur a été très correct et lors du dernier envoi, il en a rajouté quelques uns en "rab".
Une petite anecdote, lors de la réception des tubes je les ai vérifié un par un pour voir si il y avait de la casse et le simple fait de les laisser sur la pelouse quelques minutes a suffit à rendre le bulbe en cuivre du bout bouillant !
Autre chose à signaler, à mon avis et d'après ce que j'ai lu sur le forum,
le schéma qu'il fournit avec le matériel n'est pas à suivre : schéma
(comme je l'explique plus bas avec une petite variante)
Donc j'ai commencé par le commencement.
Le kit ne comprenait que la structure avant en aluminium et des crochets pour la fixation sur toiture,
alors avec des cornières et quelques boulons j'ai fabriqué un support.

Il est fixé grâce à des regards en béton.




   
 Le panneau est un panneau de 25 tubes, certifiés "solar keymark".
J'ai été quand même vérifier sur le site de certification allemand si la société qui fabrique ces panneaux (en chine) avait vraiment obtenu l'agrément et ils apparaissent en effet dans la liste (on est jamais trop prudent).
 Ne pas se fier à la chronologie des photos,
car les tubes ne doivent être mis en place que lorsque votre installation est prête à tourner.
(plutôt lorsque le soleil est bas à l'horizon, prévoir lampe frontale si on travaille lentement...)

On voit ici la tranchée avec les tubes prêts à être enterrés.
(peut être aurais je du creuser un peu plus profond)

La canalisation est en cuivre recuit de 18 mm de diamètre mis dans une gaine isolante haute température et protégée par une gaine annelée d’électricien
Le plus dur a été de faire glisser tout ça à l'intérieur de la gaine cannelée en la gardant entière pour ne pas avoir d’entrée d’eau.
(du talc m'a aidé)

Note : Il n’y a aucune soudure enterrée.





 

On voit ici le radiateur de décharge pour évacuer le surplus de chaleur lors de fortes températures lorsque le ballon est au maximum de sa capacité de stockage. (causes : installation sur dimensionnée ou lorsque l'on s'absente en vacance)
et la vanne deux voies en orange pilotée par le régulateur

La vanne spéciale haute température vient d’ici : www.chaudierepieces.com
Plage de fonctionnement de 20 à plus 150°C

Le raccord du panneau solaire avec la canalisation cuivre est fait avec des raccords à compression olive


L’idéal est d’installer le radiateur dans un endroit couvert car il va très vite vieillir (trace de rouille).
Dès que j’aurai cinq minutes je lui ferai un petit abri.



L'erreur commise à l'achat du kit a été de réfléchir comme si j'achetais un cumulus électrique
or si pour un cumulus électrique il faut prévoir pour deux personnes environ 150 litres,
pour du solaire ce n'est pas du tout pareil : Il faut stocker !

Mon regret est d'avoir choisit un 200 litres au lieu d'un 300.

Le ballon est assez mal isolé.
Il est placé dans une arrière cuisine non chauffée et peut perdre en une nuit huit à dix degré par grand froid. Une isolation supplémentaire est en prévision.
 A vérifier lors de l'achat : l'anode sacrificielle !
Neuve j'avais remarqué quelques imperfections vers le milieu
et lorsque après quelques heures de fonctionnement  je l'ai démonté ( parce que de l'eau suintait au niveau du téflon )
voilà ce que j'ai trouvé : voir photo ci contre.
Le remplissage et la mise en pression de mon installation ont été fait avec l'aide d'un pulvérisateur de jardin .
L'antigel utilisé est de l'antigel de voiture trouvé chez Leclerc ou Casino au monopropylène de glycol compatible alimentaire. (ne pas utiliser l'éthylène de glycol.) 
Voilà mon installation tourne maintenant depuis plus de deux ans et j'en suis très satisfait.
Si il y avait des choses à modifier ou à améliorer se serait donc :
  1. Un ballon de plus grande capacité.
  2. Un ballon mieux isolé.
  3. Une meilleure isolation et profondeur du circuit enterré et/ou un système de boucle fermée par une électrovanne, qui permettent au fluide de pénétrer dans le serpentin du ballon lorsque celui ci est à bonne température.
  Car lorsque le panneau indique une température supérieure au bas du ballon et donne l'ordre au circulateur de tourner, le liquide chauffe d'abord la canalisation enterrée et arrive plus froid dans le serpentin du moins jusqu'au réchauffement de celle ci.
Cela permettrait de gagner quelques degrés et d’éviter au circulateur de tourner pour rien.
Cependant, j'arrive à avoir de l'eau chaude par temps clair en hiver et aussi, à ma grande surprise,  lorsque le ciel est couvert, ça arrive encore à extirper quelques calories.

dimanche 7 octobre 2012

Mise en place du filtre planté et de son bassin

Nous avons opté pour les eaux grises, pour un bassin à filtre planté.
Pour notre choix de type de filtration il faut absolument utiliser des toilettes sèches car l'on ne traite que les eaux grises. Il me semble qu'il en existe toutes eaux mais à vérifier.
 Comme nous n'avions pas suffisamment de pente l'association Pierre et Terre avec laquelle nous avons fait les travaux a choisit un filtre en longueur.



















La pose de l'ecalier

La pose de l'escalier tant attendu.







pose des tomettes

Bonjour à tous cela fait un moment que je n'ai pas mis le blog à jour aussi je vais essayé de rattraper le retard. Vous remarquerez grâce aux dates sur les photos que ce n'est pas forcément par ordre chronologique.








 La pose des tomettes n'a pas été des plus simple pour un non initié. Le premier point non négligeable était que l'on y habitait et qu'il fallait donc faire la pose morceau par morceau en déplaçant les meubles deçà et là. En plus les tomettes artisanales ne sont pas de la même épaisseur et ont des bords irréguliers tant en largeur qu'en épaisseur. J'ai été heureux que ça se termine... On voit sur les murs du fond que l'on vient d'appliquer une accroche à base d'argile sur les panneaux de liège qui recevra le futur corps d'enduit (en terre paille sable.)

mardi 22 septembre 2009

Le commencement

Bonjour à tous,

Nous avons créé ce blog pour vous faire partager la réalisation d'un charpentier qui s'est lancé dans la construction de maisons en bois.
C'est une maison en bois sans panneaux OSB construite dans la plus pure tradition avec des assemblages chevillés avec des chevilles en bois.
(Pas d'utilisation de griffes métalliques d'assemblages)
Pour l'instant il ne construit que dans la région où se trouve son atelier : dans ce beau pays qu'est le Gers,
Mais trêve de blabla voici quelques photos de notre (petit) château sachant qu'il a réalisé aussi des maisons de plus grande envergure.

Pour des raisons de commodités à cause de la pluie et parce que nous ne sommes pas loin de l'atelier les panneaux sont arrivés entier mais normalement tout est monté sur place.












Ca se couvre ...

Pour l'isolation du toit et des murs extérieurs nous avons opté pour des panneaux d’isolation en fibres de bois (P....tex). Ils sont fabriqués à partir de bois naturel recueilli comme sous-produit dans les scieries. Leur fabrication ne nécessite pas d’adjonction de liants supplémentaires autres que les propres liants du bois naturel, donc pas de risque d'émanation de produits chimiques et autres solvants.